Remplaçante bien plus qu’une roue de secours
Grande décision pour notre cabinet en 2021 on lève le pied !!! Les raisons ? La crise sanitaire, le besoin de privilégier nos vies personnelles, de souffler. Ce métier est une course de fond, on doit tenir la distance. Notre recherche un(e) collaborateur(trice) ou remplaçant(e) fixe, 6 jours par mois, vacances, etc… Un classique. (Désolée messieurs les infirmiers je vais poursuivre ce blog post au féminin, c’est plus simple… Ne m’en voulez pas !)
Recherche remplaçante : galère et vraie rencontre…
On a commencé par demander à notre remplaçante historique, nos patients l’adorent, nous aussi, mais pas de disponibilité fixe. Donc nous voilà lancées dans les petites annonces, on met en avant notre CA, sympathie, horaires et accessoirement notre recherche… On comprend vite qu’il y a comme une pénurie que c’est nous qui sommes dans la demande. On ne croule pas sous les réponses mais quelques appels et enfin les rencontres. Je dois bien admettre que certaines filles qui se présentent sont assez hallucinantes… Parmi les perles : Je veux 12 jours par mois (on en propose 6), pas faire les factures (trop compliqué), pas les mercredis, ni les WE, je prends tout le mois d’août, je ne gère pas les appels téléphoniques et je prends 100% des rétrocessions… Ah oui quand même… Remarque ça permet de trier assez facilement. Donc NON on a également des charges fixes (loyer du cabinet, logiciel de télétransmission, etc…), accessoirement on laisse notre patientèle créée à la sueur de nos fronts et devons gérer la rétrocession (activité non seulement pas intéressante mais très chronophage). Il ne faut pas trop en demander quand même, le statut de remplaçante est plus précaire certes mais permet aussi de se libérer d’une partie de l’administratif. Compliqué cette relation… Enfin se présente une fille avec des papiers en règle, l’envie de travailler, dynamique et tout et tout ! C’est elle qui nous faut pour renforcer notre équipe. Il faut lui faire un petit contrat carré (site de l’ONI : [https://www.ordre-infirmiers.fr/leservices-rendus-par-lordre/modeles-de-contrats-exercice.html] ) et ne pas la laisser nous échapper. On n’a jamais mis de limite de km, en région parisienne c’est vite trop contraignant pour les remplaçantes qui ont besoin de travailler pour plusieurs cabinets. On doit se faire un peu confiance ça me parait indispensable. Et rapidement se pose la question de l’intégration dans le cabinet.
Comment l’intégrer auprès des patients, au fonctionnement de notre cabinet ?
Rien de mieux qu’une tournée doublée pour découvrir les patients, leurs sacro-saintes habitudes et le fonctionnement du cabinet. Il faut absolument lui donner le maximum d’informations sans l’assommer dès le premier jour… L’application mobile Conetist nous aide à mort, en un petit partage elle récupère notre liste de patients en cours, les adresses (plus besoin de tout rentrer la veille sur waze, le GPS est intégré à l’application), les numéros, les soins, etc… La présenter au labo, signer une tite convention, préparer tout son matériel de travail si elle le souhaite (gants, aiguilles, pansements de dépannage), la journée est longue et j’aurais dû prévoir plus d’eau ! Tous les patients ont été prévenu la veille et lui font le meilleur accueil possible. Pour le coup ils sont tous adorables et s’adaptent bien à ce changement qui doit être stressant pour eux aussi. Certains ne peuvent s’empêcher de demander si leurs horaires de passages vont changer ? Marrant comme c’est toujours ceux qui ne sortent pas de chez eux qui sont les plus accrochés aux horaires… On en a tous des comme ça dans notre patientèle. Top départ pour le premier jour de remplacement, je garde le téléphone du cabinet, c’est plus sport. Nous restons joignables avec ma collègue, on fait de notre mieux pour que la tournée se passe bien. On lui prépare sa liste des patients jour par jour, c’est d’abord du boulot d’intégrer quelqu’un au cabinet mais ça se transformera vite en repos ! Elle commence par 2 jours pour voir et si tout est OK pour tout le monde on planifiera plus tard les jours pour du long terme.
L’intégration s’est bien passée, nous sommes contentes d’avoir pris notre temps pour trouver une collègue qui s’intègre bien au cabinet. Les patients nous demandent quand elle revient, elle nous demande de leurs nouvelles et ça ça fait plaisir.
La rétrocession ? Quand on touche à l’argent…
Le moyen le plus simple pour éviter tout problème avec la rétrocession, c’est d’être carré. Les choses doivent être posées d’emblée, les questions et les réponses sont franches. Quand il s’agit d’argent c’est mieux pour tout le monde. On te fait ton virement à telle date tous les mois avec détail de la facturation (cotations, jours, etc.…), le tout écrit sur un contrat. La relation remplaçante/remplacée doit pouvoir être franche car même avec un joli contrat ça reste la confiance le moteur de tout. Alors si vous ne sentez pas votre remplaçante même épuisée, il ne faut pas la prendre. Et les remplaçantes c’est même combat, si tout n’est pas clair, n’y allez pas. Ça peut vite devenir un cauchemar et vous dégoûter du métier.
Allez à bientôt !
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